Le développement à l’international peut être intimidant et présenter des défis complexes et variés pour les petites entreprises. Cependant, avec la bonne planification, cet objectif peut être atteint et offrir de nouvelles occasions et opportunités pour votre croissance et expansion.
Comment se développer à l’international ?
Élargissez votre activité au niveau international et modifiez votre offre afin de saisir de nouvelles opportunités commerciales pour maintenir votre activité sur le long terme. Les lois applicables dépendent si vous opérez dans des pays membres de l’Union européenne ou non.
A savoir : de nombreuses aides financières, mises en place par le secteur public, visent à soutenir le développement de votre activité à l’étranger, nous en citerons quelques unes dans cet article.
Vous décidez de vous lancer en Europe.
Il est nécessaire de contacter les registres du commerce du pays où vous souhaitez implanter votre activité. Vous pouvez rechercher les coordonnées des registres en contactant le greffe du tribunal de commerce de Paris ou en vous adressant aux postes d’expansion économiques du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, qui sont situés dans les pays tiers.
Lors des transactions commerciales entre deux pays membres de l’Union européenne les règles relatives à l’imposition de la TVA varient en fonction de la nature de l’opération et de l’identité du client. Il s’agit de déterminer si l’échange concerne des biens ou des services et si le client est une personne physique ou une entreprise.
Vous décidez de vous lancer Hors Union Européenne.
Pour les opérations impliquant des importations et des exportations, vous devez être conscient des règles en vigueur concernant la TVA et les douanes (autoliquidation de la TVA, exonérations, etc.). Vous pourriez avoir à payer la TVA pour ces transactions.
Si vous importez ou exportez des marchandises dans ou hors du territoire douanier de l’Union européenne (TDU), vous devrez déposer une déclaration en douane auprès du bureau de douane compétent. Cette déclaration servira à calculer les droits et taxes, établir les statistiques du commerce international et réaliser des contrôles ciblés. Vous pouvez soit le faire vous-même, en qualité de déclarant, soit faire appel à un représentant en douane. La déclaration doit être produite soit à l’arrivée ou au départ des marchandises, soit dans un délai de 30 jours avant. Elle ne peut toutefois pas être déposée après ce délai. Deux services en ligne sont mis à disposition par la douane française : DELTA-G (fret conventionnel) et DELTA-X (fret express et colis postaux).
A quoi faut-il penser avant de se lancer à l’international ?
Commencez par prendre des mesures concrètes : participez aux salons et foires internationaux qui touchent à votre activité, effectuez des études de marché, établissez une étude de la réglementation, de la culture et du cadre politico-économique du territoire visé, déterminez vos futurs clients potentiels et prospectez sur internet pour acquérir de nouveaux clients.
Pour réussir son développement à l’étranger, il est essentiel d’adapter le positionnement commercial aux préférences des consommateurs. Cela implique d’avoir une connaissance approfondie du pays et des clients visés. Pour se familiariser avec l’audience internationale concernée, des sondages et des questionnaires peuvent être réalisés. La création de “profils types”, est aussi une méthode répandue pour comprendre leurs goûts et leur mode de vie.
Afin de communiquer efficacement à l’échelle internationale, il sera indispensable de traduire vos contenus dans la langue du pays concerné. Cela doit se faire avec grande précision et par un traducteur qui a une forte connaissance de votre secteur d’activité. Pensez à tous les outils de communication qui doivent être adaptés linguistiquement et à la culture du pays : site internet, fiches produits, communications sur les réseaux sociaux, articles de blog, emballages des produits, vidéos promotionnelles… De plus, n’oubliez pas de faire traduire vos documents juridiques et commerciaux (conditions générales de vente et autres mentions légales, contrats de sous-traitance, actes notariés, contrats commerciaux, business plan, documents financiers et comptables…) par un traducteur attesté.
Vous pouvez penser à installer un poste d’observation qui peut s’incarner sous forme d’un bureau de liaison ou « bureau de représentation ». Il s’agit d’une structure très peu lourde qui rend possible la prise de contacts sur place avec des diverses parties prenantes (comme clients potentiels, administrations ou fournisseurs), le transfert d’informations pertinentes à l’entreprise et l’assurance de sa communication. Cependant, vous ne pourrez pas exercer de commerce réel..
Quelles aides pour se développer à l’international ?
Afin de soutenir les entreprises exportatrices et celles s’apprêtant à conquérir les marchés étrangers, le Gouvernement a adopté un plan de relance doté d’un volet Export à plusieurs objectifs. Parmi ces objectifs, il est prévu d’informer sur les marchés étrangers, de favoriser la prospection à l’export, de renforcer les sources de financement à l’export et de promouvoir la marque « France ».
La mesure phare de ce plan de relance est le Chèque Relance Export qui permet de couvrir jusqu’à la moitié des frais encourus pour participer à un salon ou pour bénéficier d’une aide individuelle ou collective pour la préparation, la prospection et des mises en relation commerciales.
Le Prêt Croissance International de Bpifrance offre un emprunt allant de 30 000 à 5 millions d’euros, remboursable sur 7 ans à partir de la 3e année, pour les PME et ETI de plus de 3 ans.
L’assurance prospection est en place en cas d’échec du projet d’export, pour couvrir une partie des frais engagés.
Le Parcours e-commerce pour l’export, proposé par le réseau CCI France International, vise à financer le développement d’une offre e-commerce, et permet de bénéficier d’une subvention de 15 000 € maximum.
Le Pass Export, dont le montant dépend des régions, sert à couvrir des frais de participation à des salons internationaux, d’homologation des produits ou encore de traduction des supports de communication.
Enfin, le FASEP propose un montant de subvention entre 100 000 et 800 000 € pour financer les études de faisabilité à l’export et les démonstrateurs des bénéfices des technologies vertes.
Qui peut vous accompagner dans votre développement à l’international ?
Business France, le réseau CCI International et Team France Export proposent des solutions pour vous aider à structurer votre projet, à prospecter, vendre et communiquer, et à accélérer votre développement.
Business France est une mission principale créée en 2015, qui accompagne les PME et les ETI pour leur projet à l’international. Le réseau CCI International compte 119 chambres, réparties dans 94 pays et 33 000 entreprises. Team France Export est un réseau qui permet d’accéder à des outils concrets depuis la préparation du projet jusqu’à sa concrétisation.
Pour un projet en Europe, on peut également citer le European Business Register. L’EBR est un réseau de services nationaux dédiés à l’enregistrement de la création d’entreprises, présents dans plusieurs pays européens. Une plateforme Internet payante est mise à la disposition du public, qui permet une recherche des créations d’entreprises, par secteur et par nom, dans chaque pays membre.
Enfin, il y a CEOS DEVELOPPEMENT ! Notre cabinet d’expertise comptable est là pour vous accompagner à l’élaboration de votre projet. Pour vous former et vous conseiller sur tous les aspects relevant de la fiscalité, du droit, de la comptabilité, du management et ce, à chaque étape de votre développement à l’international.
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